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Le Monthly Post – Septembre 2020



La vie suit son train à Coronalandia avec son lot de difficultés et, malgré tout, ses petites joies. Retour sur un mois de septembre en demi-teinte.


Côté blog


Les lecteurs réguliers du blog ont dû s’en apercevoir, le design du blog a changé. Sachez que je n’y suis absolument pour rien : une mise à jour m’a été imposée qui a tout chamboulé, de la typographie à la mise en page des articles et du site en général. En outre, les dates de publication des posts n’apparaissent plus, merci Wix…


Au-delà de ces considérations esthétiques et ergonomiques, j’ai écrit un seul article en septembre : La crise au Mexique (en format « L’économie pour les nuls » comme moi). Cependant ce n’est pas le seul type de contenu que j’ai publié. Vous pourrez en effet retrouver sur mon compte Instagram une IGTV sur la préparation des Chiles en nogada, le plat typique pour célébrer l’Indépendance mexicaine le 15 septembre ainsi que trois Réels.



La vidéo est un nouveau média que je considère sérieusement pour l’évolution du blog sans pour autant me résoudre à opérer une franche transition. Je n’ai pas encore de stratégie précise à ce niveau.


Côté expat

À l’instar des mois précédents (voir Le Monthly Post – Récit d’un été suffocant), ma vie d’expatriée est toujours aussi pesante. Ma boîte (lire Lancer sa boîte à l’aube d’une pandémie) ne parvient pas à démarrer et le jour de mon anniversaire (ce n’était pas fait exprès) j’ai annulé un road-trip de trois semaines prévu aux Etats-Unis depuis longtemps. Il s’agit d’un voyage dont je rêve depuis dix ans (ça commence à faire long) et qu’Andy et moi avions concrètement planifié en janvier dernier (d’où le fait de ne pas rentrer en France cette année) et puis…on a annulé.

Contrairement à ce que beaucoup ont pu penser, non ce n’est pas directement à cause des risques liés au COVID-19 : nous étions en effet prêts à voyager avec masques, solution hydroalcoolique, etc…Mais nous avons pris le parti d’être prévoyant d’un point de vue économique. Faire un voyage de trois semaines en plein crise économique ne nous semblait pas être le plus raisonnable. Ni Andy ni moi ne sommes employés (nous sommes entrepreneurs) et le manque de visibilité quant à l’avenir nous a invité à être prévoyant : Welcome to adulthood !

En outre, la situation de la pandémie nous a amené à un nouveau projet auquel nous avons décidé de donner la priorité. J’en parlerais prochainement sur le blog.


Malgré ce coup dur et malgré le manque de congés depuis un an et demi, recommencer à voir du monde m’a fait du bien. J’en parle ci-dessous dans l’onglet Quotidien.


Côté running


Tout allait relativement bien de ce côté jusqu’à ce que je me blesse le genou droit. Il semblerait que je souffre d’une légère inflammation de la capsule. Je n’ai donc pas pu courir la dernière semaine de septembre et comble de l’ironie, je me suis blessé le dos au yoga. Je ne suis pas au top de ma forme, j’ai des difficultés à dormir, je me blesse plus facilement…je sais que tout cela est lié à mon moral en berne.


Quotidien


Comme je le mentionnais ci-dessus, j’ai recommencé à voir du monde. Eh oui, même les introverties comme moi ont besoin de contacts humains. On a organisé deux rendez-vous running avec des amis – l’un à Icamole, un endroit un peu paumé du Nuevo León, et l’autre dans le Canyon de La Huasteca où j’ai l’habitude de courir – suivis ensuite d’un petit-déjeuner tous ensemble.


Icamole, N.L.


Je me sens toujours tiraillée entre l’envie de voir du monde et l’exposition que cela implique avec le coronavirus qui continue de sévir au Mexique. Mais dans le même temps, après six mois de vie en circuit fermé, le besoin de vivre se fait pressant.

Andy et moi avons également dîné un soir avec un couple d’amis franco-mexicain (ça fait toujours du bien de discuter avec des personnes qui vivent la même situation que nous) et j’ai retrouvé ma « madre de corazón » – alias la belle-mère d’Andy – pour cuisiner des Chiles en nogada maison : une expérience que j’ai adorée. Enfin mon anniversaire aura été cette année très gourmet : invitation à dîner chez mes beaux-parents, sortie dans mon restaurant favori de Monterrey, champagne et tournedos rossini à la maison, cuisiné par Andy qui sait combien la France me manque. Je ne peux qu’être sensible à toutes ces attentions.


Lu


J’ai tellement peu lu que j’en ai un peu honte. Pas de livre à partager donc mais si vous ne le connaissez pas, je vous invite à lire Le blog de Mathilde qui est expatriée à Boston. Elle propose désormais une formule payante sur Patreon avec des articles et des vidéos mais tout ce qu’elle a publié auparavant (depuis 2008 quand même) est en libre-accès sur son blog. On y trouve des articles de voyage avec plein de road-trip aux Etats-Unis mais aussi beaucoup de billets sur l’expatriation et bien-sûr sur la Nouvelle-Angleterre qu’elle a amplement exploré.


Vu


Un film français qui m’a touché avec Patrick Bruel et Fabrice Luchini : Le meilleur reste à venir. En bref, il s’agit de deux amis que tout oppose mais inséparables depuis l’adolescence ; l’un d’eux est affecté par un cancer du poumon mais à la suite d’un quiproquo et d’une situation rocambolesque, celui véritablement malade croit à tort que c’est l’autre qui va bientôt mourir. Malgré le fond tragique de l’histoire, c’est une belle histoire d’amitié et c’est plein d’humour.


Entendu


L’épisode #111 du podcast Le Gratin où Pauline Laigneau interviewe Vincent Montalescot, le VP Marketing de Montblanc. Si vous êtes intéressé par le marketing, je vous le recommande vivement, en particulier parce-que l’épisode pose la question suivante : comment opérer une transition et comment adapter une marque historique (Montblanc a été fondé en 1906), dont la marque de fabrique est l’écriture, aux évolutions de la vie moderne et du marché actuel ?


Fait


Me couper les cheveux après huit mois.


J’aime


Récupérer un semblant de vie sociale.



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