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Le guide de Mexico – Découvrir Mexico par quartiers



La ville de Mexico est immense. Elle s’étend sur 1 485 km2 à 2 240 mètres d’altitude et compte un peu plus de 9 millions d’habitants. À titre comparatif, Paris s’étend sur 105 km2 à 35 mètres d’altitude et sa population se chiffre à 2 millions.


La capitale mexicaine est divisée en 16 alcaldías qui sont elles-mêmes divisées en colonias. Exemple : l’alcaldía Cuauhtémoc, qui compte 521 348 habitants répartis sur 32 km2, comprend les colonias Centro, Doctores, Santa Maria la Ribera, San Rafael, Juarez, Roma Norte, Roma Sur, Condesa et d’autres encore…


Il m’est bien-sûr impossible de tout recenser ici, du reste, ça n’aurait pas grand intérêt. Je vous propose un guide utile à travers les quartiers les plus attractifs de la capitale mexicaine avec des endroits à visiter, des lieux où manger et des anecdotes variées. Cet article est amené à être enrichi au fil du temps.



 

* Le Centre historique



Le centre historique se distingue par son imposant zócalo – le zócalo étant la place qui se trouve au cœur des villes et villages mexicains – entouré de la Cathédrale métropolitaine, du palais national où siège le pouvoir exécutif (c’est l’équivalent de l’Elysée à Paris ou de la Maison Blanche à Washington) et de la mairie de Mexico (Antiguo Palacio del Ayuntamiento).


En moins d’une quinzaine de minutes de marche vers l’ouest, toujours dans le centre, on parvient à l’Alameda centrale – parc de huit hectares – bordé par le Palais des Beaux-Arts (Palacio Bellas Artes) où se tiennent les représentations de ballet. On trouve également le Palais postal (Edificio de los Correos) – antique bureau de poste – le MUNAL (Musée national d’art), le Musée d’art populaire et le Musée mural Diego Rivera.


Je recommande de prendre un petit-déjeuner au Balcon del Zócalo (Av. 5 de Mayo 61) dont le rooftop donne directement sur le zócalo, de visiter la cathédrale, puis en se dirigeant vers l’Alameda de faire une halte dans la Casa de los Azulejos (Av Francisco I. Madero 4) qui abrite la chaîne de restaurants mexicaine Sanborn’s et où il est possible d’entrer juste pour le plaisir des yeux.

Après un ou deux musées, rejoindre le Mercado de la Ciudadela à une dizaine de minutes vers le sud : c’est le paradis de l’artisanat mexicain.


 

* Reforma


Ce n’est pas un quartier à proprement parler mais une immense avenue (Avenida Paseo de la Reforma), longue de 14,7 km qui fait le lien entre le centre historique et la zone d’affaires de Santa Fe à l’ouest de la capitale. Conçue selon le modèle des Champs-Elysées à Paris, c’est l’avenue la plus emblématique de la ville, facilement identifiable avec ses gratte-ciels. Son centre névralgique se trouve entre l’Ange de l’Indépendance et la zone des musées au niveau du Bosque de Chapultepec. On y trouve des bureaux, des banques, des hôtels de luxe ainsi que l’Estela de la Luz.


Le dimanche matin, le Paseo de la Reforma est fermé à la circulation pour les piétons, coureurs et cyclistes mais attention, c’est très vite saturé. Il est préférable d’y aller avant 9h30.


* Pour les amateurs de « views » il est possible de prendre un verre au Samos situé au 38ème étage du Ritz ou au Citizen Rooftop au 38ème étage du Sofitel.


* Ángel de la Independencia : colonne victorienne surmontée d’un ange d’or qui fût édifiée en 1910 sous la présidence de Porfirio Diaz afin de commémorer le centenaire du début de la guerre d’indépendance.

* Estela de la Luz : monument commémoratif constitué de quartz et lumières électriques, situé à l’entrée du Bosque de Chapultepec et construit en 2011 en l’honneur du bicentenaire de l’Indépendance mexicaine.


 

* Le Bosque de Chapultepec et les musées


Le Bosque de Chapultepec est un immense parc (trois fois la taille de Central Park) divisé en trois sections. C’est le poumon de la ville où l’on va pour marcher, courir, faire du vélo, pique-niquer, bref se ressourcer mais attention, le week-end c’est très vite bondé.


Au niveau de la première section, on trouve de Château de Chapultepec qui fut la résidence de l’Empereur Maximilien Ier et de l’Impératrice Charlotte de Belgique entre 1865 et 1867.



Sur le Paseo de la Reforma entre la première section du Bosque de Chapultepec et le Circuito Gandhi (un autre parc) on trouve plusieurs musées :


* Le Musée d’Art moderne

* Le Musée Tamayo (art contemporain)

* Le Musée d’Anthropologie


 

* Polanco


C’est le quartier des ambassades et des expats et aussi l’un des plus riches de Mexico. On y trouve également beaucoup de sièges d’entreprises et de bureaux. C’est là que se situent l’Ambassade de France ainsi que le Lycée français, ce n’est donc pas un hasard si on y observe une large concentration de Français. La plupart des bâtiments y sont modernes bien que le vieux Polanco abrite d’antiques maisons bourgeoises. Je le recommande plutôt pour le shopping.


Centres d’intérêt


* Le Musée Soumaya : inauguré en 2011, le musée abrite la collection d’art personnelle du milliardaire libano-mexicain Carlos Slim ; l’architecture contemporaine de l’édifice vaut à elle seule le détour.

* Le Palacio de Hierro : grand magasin comparable aux Galeries Lafayette ; celui de Polanco est nommé « el palacio de los palacios » parce-que c’est le plus grand du pays.

* Antara : vaste mall à ciel ouvert.

* Cafebreria El Péndulo : grande librairie où il est possible de manger ou simplement prendre une boisson tout en lisant et travaillant.


Où manger


* Catamundi : situé dans Polanquito, à l’instar du Cafebreria, idéal pour le petit-déjeuner.


 

* La Condesa


La Condesa partage un esprit bohème avec la Roma Norte. On y trouve des parcs (Parque México, Parque España), des cafés, des restaurants, des librairies, des galeries et des petites boutiques ainsi que beaucoup d’architecture Art Déco.


Le quartier s’est gentrifié (tout comme la Roma Norte) et on y trouve une communauté internationale (européens, américains) avec autant de jeunes que de familles.


La Condesa a un autre point commun avec la Roma (et la Juarez) : elle est construite sur des terrains très marécageux avec beaucoup d’eau. Cela implique que ça bouge énormément en cas de séisme et que bien souvent, tout est à reconstruire.


Centres d’intérêt


* Le circuito Amsterdam : boucle de 2 km autour de l’ancien hippodrome (aujourd’hui disparu) bordées d’arbres, d’immeubles résidentiels et de cafés.

* L’édifice Condesa (Avenida Mazatlán 5) : immeuble de style anglais construit en 1911 par l’architecte canadien Thomas Sinclair Gore, il est connu pour abriter des personnalités artistiques, littéraires et journalistes.

* L’édifice Basurto (Av México 187) : construit entre 1940 et 1945 par Francisco J. Serrano, haut de 14 étages (chose peu commune à l’époque), il se caractérise par son incroyable architecture Art Déco. Après avoir survécu aux séismes de 1957, 1985 et 2017, il vient d’être récemment rénové.

* La librairie du FCE (Av. Tamaulipas 202) : le FCE est le « Fondo de cultura económica » ; sa librairie située dans la Condesa est immense et on y trouve de tout.


Où manger


* Molino « El Pujol » : ce petit endroit appartient à Enrique Olvera, chef du restaurant gastronomique El Pujol (une étoile Michelin) ; le Molino (moulin) est en fait une tortillería, c’est-à-dire qu’on y fait des tortillas, et il est possible d’y manger sur le pouce.

* Lardo : idéal pour un petit-déjeuner avec des ingrédients de qualité, ce restaurant appartient au groupe Rosetta principalement connu pour sa boulangerie.

* Tout Chocolat : chocolaterie fine qui propose aussi des viennoiseries et des petits-déjeuners toute la journée.

* Las Chalupitas : petit restaurant de cuisine mexicaine « poblana », c’est-à-dire de Puebla, connue pour sa gastronomie et son fameux mole.


 

* La Roma Norte



La Roma Norte se distingue par un urbanisme inspiré de la tradition française avec ses amples avenues bordées d’arbres et ses places. Elle abrite les plus beaux trésors du Porfiriato mais sa figure actuelle tient plus de son évolution dans les années 90, décennie durant laquelle se sont développés les restaurants et lieux culturels.


* Porfiriato : long mandat du Général Porfirio Díaz qui gouverna le Mexique entre 1876 et 1911, soit un peu plus de 30 ans. Le Porfiriato fut une époque marquée par les influences européennes de Porfirio Díaz, en particulier françaises.


Aujourd’hui, la Roma Norte apparaît comme un quartier arty et hipster avec ses nombreuses librairies de livres anciens, galeries d’art, boutiques de meubles vintage et de créateurs. C’est aussi un véritable couloir gastronomique avec une multitude d’options pour tous les budgets, allant de la street food aux restaurants de grands chefs.


Centres d’intérêt


* Alvaro Obregón : avenue longue de 45 mètres, elle possède un ample passage piétonnier bordé de part et d’autre par divers commerces.

* Plaza Rio de Jainero : grande place bordé bordée par l’Edifice dit « de las brujas » (des sorcières) – en raison de son architecture victorienne – qui possède une réplique de la sculpture du David de Michel-Ange en son centre.

* Plaza Luis Cabrera : agréable avec sa fontaine et ses cafés autour.

* Casa Laam : centre culturel et université dont la construction remonte à 1911.

* Edifice Balmori (Orizaba 101) : construit en 1922, il est connu pour avoir été sauvé de la destruction en 1990 grâce à un collectif d’artistes.

* Les rues Colima, Tabasco, Tonalá et Orizaba où se trouvent les plus jolies façades de la Roma Norte.


Où manger


* Panadería Rosetta : c’est une institution dans le quartier dont la chef, Elena Reygadas, est également aux commandes du restaurant gastronomique Rosetta situé dans une maison porfirienne de la même rue ; on y va pour l’originalité des viennoiseries : roll de guayaba, cardamomo, ricotta y limón, envuelto de estragón ou encore bollo de romero

* Eno : pour un petit-déjeuner mexicain avec des ingrédients frais et de qualité.

* Nueve Nueve : lové dans le jardin de la Casa Laam, le Nueve Nueve met à l’honneur la gastronomie mexicaine dans un cadre élégant. Les tacos de pato en mole, la sopa de tortilla, les empanaditas de cochinita pibil et l’aguachile de filete ne sont que des exemples de ce que l’on peut y déguster.

* Vigneron : bar à vin décontracté avec de bons petits plats.

* Casa Virginia : cuisine fusion franco-mexicaine dans une vieille maison.


Où séjourner


* Casa Colima : une maison d’hôtes dans une maison porfirienne.

* Autres options (plus coûteuses) : Nima Local House, La Valise et Casa Ignacio.


 

* La Roma Sur


Au sud de la Roma Norte, la Roma Sur n’a pas été affectée par la gentrification et a su conserver un charme désuet. Elle est essentiellement résidentielle mais on y trouve plein de petits cafés. Le réalisateur mexicain Alfonso Cuarón l’a notamment mise sur le devant de la scène internationale dans son film Roma paru en 2018 sur la plateforme Netflix.


*Anecdote : si vous cherchez la maison du film, elle se trouve dans la rue Tepeji au numéro 22. Si vous avez du mal à l’identifier c’est parce-que dans le film, elle apparaît en sens inverse.


Centre d’intérêt


* Le marché Medellín : marché avec beaucoup de produits frais locaux mais aussi des produits colombiens.


 

* La Juarez


C’est également un quartier qui remonte à l’époque du Porfiriato, actuellement en pleine réhabilitation. On y trouve de très belles maisons anciennes mais aussi des édifices en ruine : le contraste est saisissant.


Où manger


* Taverna : situé au sein de la Casa Prim, antique maison, on y va pour sa cuisine méditerranéenne et ses cocktails.

* Cafe Nin : à l’instar de Lardo dans la Condesa, le Cafe Nin appartient au groupe Rosetta et sert de bons petits-déjeuners.


 

* Santa Maria la Ribera



Située au nord-ouest du Paseo Reforma, c’est un peu l’oubliée du Porfiriato. Ici, point de gentrification : le quartier, de par son emplacement un peu excentré, a su conserver son authenticité et est actuellement en pleine évolution.


Centres d’intérêt


* Le kiosque Morisco : situé sur l’Alameda du quartier, ce kiosque d’inspiration mauresque, construit pour l’exposition universelle de 1884 à la Nouvelle-Orléans, fut installé dans l’Alameda Central (centre historique) avant d’être finalement déplacé à Santa Maria de la Ribera.

* La bibliothèque Vasconcelos : construite par l’architecte mexicain Alberto Kalach en 2006, on y va, si ce n’est pour les livres, pour l’édifice dont l’imposante structure de métal et la lumière sont impressionnantes.

* Musée universitaire du Chopo : cet édifice métallique est l’œuvre de Bruno Möhring, architecte allemand du Jugendstil (mouvement Art Nouveau) ; il s’agit d’un musée d’art contemporain qui fait aussi cinémathèque.


Où manger


* Xuva : restaurant de cuisine oaxaquénienne à un prix très accessible au vu de sa qualité (presque) gastronomique.


 

* San Miguel Chapultepec



Micro-quartier enclavé entre la Condesa et le Bosque de Chapultepec, San Miguel Chapultepec a tendance à être méconnu. De petite taille, il abrite essentiellement de vieilles maisons et on l’aime pour son ambiance de village et sa tranquillité.


Centres d’intérêt


* La Casa Gilardi : ultime œuvre de Luis Barragán, construite entre 1976 et 1978, c’est un chef d’œuvre de l’architecture mexicaine contemporaine.

* GAM (Galerie d’Art mexicain) : galerie fondée en 1935 par Carolina Amor, écrivaine, éditrice et traductrice mexicaine, il s’agit d’une galerie d’art historique.

* La galerie Kurimanzutto : galerie d’art contemporain, pionnière en la matière à Mexico.


 

* Coyoacán



Direction le sud de la ville, à environ 11 kilomètres du centre historique. Situé entre la colonia del Valle et San Ángel, Coyoacán est principalement connu pour la Casa Azul, la maison de l’artiste peintre Frida Kahlo. C’est un quartier à l’architecture coloniale qui a conservé son authenticité. Bohème, intellectuel, culturel, Coyoacán est toujours un enchantement.


Centres d’intérêt


* La Casa Azul : maison où vécurent Frida Kahlo et sa famille, puis Frida et son époux, le muraliste Diego Rivera ; il faut acheter les billets à l’avance sur leur site. Pour ceux qui ne connaissent pas bien la vie de l’artiste, je recommande le film Frida de Julie Taymor, sorti en 2022, où Frida Kahlo est interprétée par l’actrice Salma Hayek : une véritable pépite.

* Museo Casa Leon Trotsky : maison où vécurent Leon Trotsky et son épouse après avoir fui le régime totalitaire de Staline et qui obtinrent l’asile politique au Mexique en 1937.


* Le marché : un incontournable où l’on trouve fleurs, fruits, légumes, fromages, produits frais, le tout local ; il est possible d’y manger, le marché possédant une large variété d’« antojitos ».

* La fuente de los coyotes : c’est un peu le centre névralgique du quartier, situé en face de l’église.

* Les Viveros de Coyoacán : grand parc aux immenses arbres où sont cultivées des plantes pour être ensuite replantées dans la ville.


* Antojitos : en-cas mexicain consommé à toute heure qui peut aussi être servi comme plat principal (tacos, quesadillas, sopes, caldos…)


 

* San Ángel


Également située au sud, San Ángel est un quartier colonial où les propriétés sont onéreuses et où réside essentiellement la classe supérieure mexicaine.


Je recommande d’y aller le samedi car c’est alors le Bazar del Sábado : des artistes locaux exposent leurs œuvres et un marché d’artisanat mexicain s’y installe également.


Centres d’intérêt


* Bazar del Sábado sur la place San Jacinto et marché d’artisanat sur la place Tenanitla

* Casa del Obispo : galerie d’artisanat mexicain établie dans une maison coloniale ; c’est cher mais d’excellente qualité et très fin.

* Museo Casa Estudio Diego Rivera - Frida Kahlo : appartenant au mouvement fonctionnaliste, l’édifice construit par Juan O'Gorman est en fait divisé en deux structures distinctes liées par un pont ; Frida Kahlo et Diego Rivero y emménagèrent en 1937, après trois années passées aux Etats-Unis, et c’est sept ans plus tard, à la mort de son père, que Frida réemménagera dans la Casa Azul.


Où manger


* Saks San Ángel : excellents petits-déjeuners mexicains dans une magnifique maison d’époque. Il est préférable de réserver le samedi car ça se remplit vite.


 


* Xochimilco



À l’extrémité sud de Mexico, soit 24 km du centre, il faut bien souvent s’armer de patience pour y parvenir car il y a généralement beaucoup d’embouteillages. Je conseille, si possible, de s’y rendre tôt le matin en semaine.


Xoximilco vient du nahuatl xōchi(tl) (fleur) - mīl(li) (champ cultivé) - et -co (lieu) : « jardins flottants » en français.


Cette délégation de la capitale, excentrée, vaut le coup d’être découverte car ses canaux se situent sur l'ancien site des jardins flottants de Tenochtitlán. L’idée est de monter à bord d’une « trajinera » (grande barque) depuis l’un des embarcadères et de profiter d’une balade sur l’eau. Les prix sont très variables d’un batelier à l’autre et en fonction du nombre de personnes et de la durée de la promenade.


Habituellement, Xoximilco est très animé, en particulier le week-end : canaux pleins de barques, mariachis, vendeurs en tous genres…Mais le matin en semaine, vous aurez les canaux rien que pour vous et le sentiment d’être transporté à la campagne.


L’association francophone Mexico Accueil propose parfois la découverte de Xochimilco en kayak avec un ornithologue.


 

* Les Jardins du Pedregal


Les Jardins du Pedregal, ou tout simplement « El Pedregal », est un quartier résidentiel au sud de la capitale où vit une population fortunée.


C’est suite à l’éruption du volcan Xitle, il y a environ 1700 ans, que la zone fut transformée par les coulées de lave dessinant un paysage rocailleux et inégal.


En 1945, cet espace naturel à l’état brut intéressa l’architecte Luis Barragán qui y investit toutes ses ressources financières. Il y acheta des terrains où il entreprit un projet architectural mais aussi paysager et d’urbanisme avec des habitations, routes, fontaines, plans d’eau, etc…

Il invita des artistes à collaborer et élabora deux maisons-témoin aux formes géométriques qui s’intégraient dans la pierre volcanique du terrain. Le succès fut immédiat et tous les lots furent vendus. Les Jardins du Pedgregal devirent très prisés par la bourgeoise émergente.


Aujourd’hui, la roche volcanique a malheureusement disparu sous des constructions modernes ostentatoires dont les architectes n’ont pas intégré la nature à leurs projets.


* Anecdote : l’une de mes clientes (je suis la fondatrice de Sauvage – La novia libre, un showroom de robes de mariée de créateurs français à Mexico) s’est mariée dans la Casa Barragán.


 

* Lomas de Chapultepec


Situé au nord sur les collines du Bosque de Chapultepec, juste en face de Polanco, c’est un quartier résidentiel essentiellement composé de très grandes maisons où résident une population mexicaine fortunée.


 

* Santa Fe


À l’ouest de la capitale, Santa Fe est un nouveau quartier d’affaires qui se caractérise par ses hauts immeubles. C’est la zone la plus moderne de Mexico, malheureusement, l’accessibilité n’a pratiquement pas été envisagée. Il y a généralement beaucoup d’embouteillages pour y parvenir et il est presque impossible de s’y déplacer en marchant, le paysage étant divisé par de grands axes routiers.

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